
[FR]
Connaissez-vous ce type de racisme que tout le monde [ou presque] pratique, même les personnes qui se disent non-racistes ?
Il me sera difficile ici d'entrer dans tous les détails du racisme linguistique, il me faudrait un livre pour en parler, mais je peux déjà pointer à ce qu'il est et à ce que nous faisons pour le
faire vivre. Il est autant invisible, que destructeur. J'en ai d'ailleurs déjà fait les frais, mais j'ai une personnalité qui [par chance] ne se laisse pas abattre par de telles remarques.
Comment se traduit le racisme linguistique ? Comme son nom l'indique, c'est du racisme. Je ne pense pas qu'il m'est besoin de vous expliquer ce qu'est le racisme. Dans notre cas, il touche la
langue, la manière dont les gens parlent, ce qu'elles disent et comment elles le prononcent. Cela touche également la langue utilisée dans certains contextes, dans certains endroits.
Les attitudes et idéologies que nous avons vis-à-vis des langues, de certaines langues, sont des signes de discriminations à l'égard de ces mêmes langues. Ce racisme linguistique se retrouve dans
toutes les strates de la société. Il se retrouve à tous les endroits de la société : de l'école, à l'entreprise en passant par les commerces et les services sociaux et médicaux. Ce racisme
est dans toutes les pratiques de notre quotidien.
Comment se traduit ce racisme linguistique ? Un journaliste écrit :“le racisme linguistique peut être à la fois manifeste et caché. Le racisme linguistique manifeste fait référence à des
actes et à des infractions directs ou explicites, verbaux et non verbaux, tels que le langage désobligeant, le discours de haine, la violence verbale ou physique et les
injures” (article). Il continue : "Il existe aussi un “racisme linguistique caché”, qui est
“une subordination indirecte et subtile des utilisateurs de langues basée sur leur utilisation de certaines langues, souvent sous la forme d’exclusion sociale, de rejets interpersonnels et
institutionnels et d’autres micro-agressions”. Par exemple, de nombreux étudiants asiatiques vont changer de prénom pour se montrer plus accommodants avec les Anglo-Saxons. Ces formes de
racisme linguistique se traduisent souvent par un “complexe d’infériorité linguistique”, note Sender Dovchin."
Ce racisme linguistique peut aussi se traduire par la non-embauche pour des certains emplois, des remarques dans les systèmes éducatifs, un accès inégal à la justice ou aux soins médicaux par exemple. Il se traduit quand les personnes sont jugées, exclues, maltraitées à cause de la langue qu'elles utilisent, à cause de leur accent, du dialecte utilisé, de la mauvaise prononciation... quand on rit de l'accent de quelqu'un par exemple. Une personne pourrait ne pas être embauchée dans une entreprise, non pas à cause de manque d'expériences ou de qualifications, mais à cause de sa manière de parler, de s'exprimer. Un enfant pourrait être puni à l'école car il utilise sa langue d'origine que l'enseignant ne comprend pas. Un autre exemple est l'interdiction donnée de parler sa langue d'origine pendant les pauses, voire pendant les récréations pour les enfants à l'école.
Le racisme linguistique passe également par la blague, par des moqueries, vis-à-vis d'une langue, d'une prononciation, d'un accent... Ce sont aussi les langues et les accents que l'on imite, mais ces imitations qui ne sont pas toujours pour la bonne cause.... parfois, ce sont des sous-titres (non nécessaires) à la télévision... Ce sont toutes les petites phrases, tous ces petits mots, toutes ces petites réflexions, tous ces petits gestes que l'on utilise pour parler de quelqu'un en faisant référence à sa façon de parler, à la langue que cette personne utilise...
Ce racisme linguistique - que Philippe Blanchet appelle GLOTTOPHOBIE - a donc un impact qui va bien au-delà de la langue ; cela a un impact sociétal que l'on n'imagine pas nécessairement. Les
personnes se sentent ainsi sous pression. Elles se sentent dépréciées, rejetées, non-acceptées, non-aimées. Elles peuvent finir pas abandonner leur langue d'origine, leur accent pour "rentrer
dans le moule" , et avoir une fausse sensation d'intégration.
Dans les pays fortement monolingue, ce racisme linguistique est très présent dans toutes les couches de la société. Il affecte les parents parlant peu ou pas la langue locale quand ils inscrivent
leurs enfants à l'école, et [in-]directement, il affecte leurs enfants. La prononciation correcte des prénoms des enfants à l'école par exemple est un signe de respect, vouloir les rendre plus
local dans leur prononciation, c'est une forme de racisme. Philippe Blanchet raconte cette histoire d'un enfant qui s'appelle Ahmed (et il prononce le h) et l'enseignant qui répond qu'en France,
on ne prononce pas le "h" et que l'on il sera appelé Amed (sans prononcer le h). Ce qui a fait pleurer l'enfant car l'enseignant refusait de reconnaître son identité, en refusant de l'appeler par
son vrai nom avec la bonne prononciation de celui-ci. C'est une forme de racisme ! Ce n'est qu'un exemple. Les migrants - mais pas uniquement, je vous raconterai mon histoire un peu plus bas -
sont les cibles de ces attaques linguistiques. Avec le Brexit, les Polonais se sont fait appeler par des tas de noms différents tels que Polack ou Pollock (lire cet
article).
Avez-vous aussi cette impression que les sociétés pensent que les personnes qui ne parlent pas les langues qui sont pensées comme hiérarchiquement plus importantes, que ces personnes seraient
moins éduquées, moins capables ? En quoi une langue est-elle signe de connaissances ? de savoir-faire ? de savoir-être ?
Cela affecte tout. Cela crée des barrière sociale et affecte les accès aux emplois, à l'éducation formelle, à la justice, aux soins médicaux.
Permettez-moi ici de vous raconter ce qui m'est arrivée à moi personnellement : j'ai épousé un Irlandais. Je parle parfaitement l'anglais, si vous suivez mon travail, vous savez que je suis diplômée en langue anglaise et que j'ai fait de la traduction pour des organismes internationaux et aussi des pièces de théâtre. Inutile de dire que je n'ai aucun problème à comprendre la langue anglaise et ses divers accents et que mon vocabulaire est assez riche. En Irlande, j'ai plusieurs été obligée d'emmener mon mari avec moi car soit le médecin, soit les enseignants (de nos enfants) disaient que je ne comprenais pas ce qu'ils disaient. Je n'allais pas me laisser faire. Je n'allais pas accepter que l'on me rabaisse. Il a fallu que mon mari se fâche pour qu'ils acceptent de dialoguer avec moi. On s'est également reproché mon accent, on s'est moqué de ma manière de prononcer certains mots et pourtant j'ai une bonne musique de la langue anglaise, avec les bonnes intonations et les bonnes accentuations. Pourquoi alors me faire des reproches sur mon anglais ?
Je vous laisse méditer, réfléchir.
Ce racisme linguistique existe bel et bien. Il est autour de vous et partout. Tendez l'oreille et vous l'entendrez, tous les jours !
Combattons-le
Dites-moi si vous l'avez également vécu, si oui, où et comment ? Qu'avez-vous fait pour le combattre.
à relire :
Accent vs Prononciation
[EN]
Are you familiar with this type of racism that everyone (or almost everyone) practices, even people who claim to be non-racist?
It will be difficult for me to go into all the details of linguistic racism here; I would need a book to talk about it, but I can already point out what it is and what we do to perpetuate it. It
is as invisible as it is destructive. I have already experienced it, but I have a personality that [fortunately] doesn't let such remarks get me down.
How does linguistic racism manifest itself? As its name suggests, it is racism. I don't think I need to explain what racism is. In our case, it affects language, the way people speak, what they
say, and how they pronounce it. It also affects the language used in certain contexts, in certain places.
The attitudes and ideologies we hold toward languages, and certain languages, are signs of discrimination against those same languages. This linguistic racism is found in all strata of society.
It is found in all areas of society: from schools to businesses, including shops and social and medical services. This racism is present in all our daily practices.
How does this linguistic racism manifest itself? A journalist writes: “Linguistic racism can be both overt and covert. Overt linguistic racism refers to direct or explicit, verbal and non-verbal
acts and offenses, such as derogatory language, hate speech, verbal or physical violence, and name-calling” (article). He continues: "There is also 'covert linguistic racism,' which is 'an
indirect and subtle subordination of language users based on their use of certain languages, often in the form of social exclusion, interpersonal and institutional rejection, and other
microaggressions.' For example, many Asian students will change their first names to be more accommodating to Anglo-Saxons. These forms of linguistic racism often result in a 'linguistic
inferiority complex,' notes Sender Dovchin."
This linguistic racism can also manifest itself in non-hiring for certain jobs, comments in educational systems, and unequal access to justice or medical care, for example. It manifests itself
when people are judged, excluded, or mistreated because of the language they use, their accent, dialect, or mispronunciation... when someone's accent is laughed at, for example. A person might
not be hired by a company, not because of a lack of experience or qualifications, but because of their way of speaking, of expressing themselves. A child might be punished at school for using
their native language, which the teacher does not understand. Another example is the ban on children speaking their native language during breaks, or even during recess at school.
Linguistic racism also takes the form of jokes and mockery, regarding a language, a pronunciation, an accent... It's also the languages and accents that we imitate, but these imitations aren't
always for a good cause... sometimes, they're (unnecessary) subtitles on television... It's all the little phrases, all those little words, all those little remarks, all those little gestures
that we use to talk about someone by referring to their way of speaking, to the language they use...
This linguistic racism - which Philippe Blanchet calls GLOTTOPHOBIA - therefore has an impact that goes far beyond language; it has a societal impact that we don't necessarily imagine. People
feel under pressure. They feel devalued, rejected, unaccepted, unloved. They may end up abandoning their native language, their accent, to "fit in," and gain a false sense of integration.
In highly monolingual countries, this linguistic racism is very present in all strata of society. It affects parents who speak little or no local language when they enroll their children in
school, and indirectly, it affects their children. The correct pronunciation of children's first names at school, for example, is a sign of respect; wanting to make them more local in their
pronunciation is a form of racism. Philippe Blanchet tells the story of a child named Ahmed (and he pronounces the h) and the teacher who replies that in France, we don't pronounce the "h" and
that he will be called Amed (without pronouncing the h). This made the child cry because the teacher refused to acknowledge his identity, refusing to call him by his real name with the correct
pronunciation. This is a form of racism! This is just one example. Migrants—but not only them, I'll tell you my story a little later—are the targets of these linguistic attacks. With Brexit,
Poles have been called by a lot of different names, such as Polack or Pollock (read this article)
Do you also have the impression that societies believe that people who don't speak languages are considered hierarchically more important, that these people are less educated, less capable? How
is a language a sign of knowledge? Of know-how? Of interpersonal skills?
This affects everything. It creates social barriers and affects access to jobs, formal education, justice, and medical care.
Let me tell you here what happened to me personally: I married an Irishman. I speak English perfectly. If you follow my work, you know that I have a degree in English and have translated for
international organizations and also plays. Needless to say, I have no problem understanding the English language and its various accents, and my vocabulary is quite extensive. In Ireland, I was
forced to take my husband with me several times because either the doctor or our children's teachers said I didn't understand what they were saying. I wasn't going to let that happen. I wasn't
going to accept being put down. It took my husband getting angry for them to agree to talk to me. People also criticized my accent, they mocked the way I pronounced certain words, and yet I have
a good grasp of the English language, with the right intonations and accentuations. So why criticize me for my English?
I'll leave you to meditate and reflect.
This linguistic racism really exists. It's around you and everywhere. Listen carefully and you'll hear it, every day!
Let's fight it.
Tell me if you've also experienced it, and if so, where and how? What have you done to combat it?
to read again:
Accent vs. Pronunciation
[NL]
Ben je bekend met dit soort racisme dat iedereen (of bijna iedereen) beoefent, zelfs mensen die beweren niet-racistisch te zijn?
Het zal moeilijk voor me zijn om hier in alle details van taalracisme te treden; ik zou er een boek over moeten schrijven, maar ik kan nu al aanwijzen wat het is en wat we doen om het in stand te
houden. Het is even onzichtbaar als destructief. Ik heb het al meegemaakt, maar ik heb een persoonlijkheid die zich [gelukkig] niet door zulke opmerkingen laat kisten.
Hoe manifesteert taalracisme zich? Zoals de naam al doet vermoeden, is het racisme. Ik denk niet dat ik hoef uit te leggen wat racisme is. In ons geval beïnvloedt het taal, de manier waarop
mensen spreken, wat ze zeggen en hoe ze het uitspreken. Het beïnvloedt ook de taal die in bepaalde contexten en op bepaalde plaatsen wordt gebruikt.
De houding en ideologieën die we ten opzichte van talen, en bepaalde talen, aanhangen, zijn tekenen van discriminatie tegen diezelfde talen. Dit taalracisme is in alle lagen van de bevolking
terug te vinden. Het is overal te vinden: van scholen tot bedrijven, inclusief winkels en sociale en medische diensten. Dit racisme is aanwezig in al onze dagelijkse praktijken.
Hoe manifesteert dit taalracisme zich? Een journalist schrijft: "Taalracisme kan zowel openlijk als verborgen zijn. Openlijk taalracisme verwijst naar directe of expliciete, verbale en
non-verbale handelingen en overtredingen, zoals denigrerende taal, haatdragende taal, verbaal of fysiek geweld en schelden" (artikel). Hij vervolgt: "Er is ook 'verborgen taalracisme', wat 'een
indirecte en subtiele ondergeschiktheid van taalgebruikers is op basis van hun gebruik van bepaalde talen, vaak in de vorm van sociale uitsluiting, interpersoonlijke en institutionele afwijzing,
en andere microagressies.' Veel Aziatische leerlingen veranderen bijvoorbeeld hun voornaam om Angelsaksen tegemoet te komen. Deze vormen van taalracisme leiden vaak tot een 'taalkundig
minderwaardigheidscomplex', merkt Sender Dovchin op.
Dit taalracisme kan zich bijvoorbeeld ook uiten in het niet aannemen van leerlingen voor bepaalde functies, opmerkingen in het onderwijssysteem en ongelijke toegang tot justitie of medische zorg.
Het manifesteert zich bijvoorbeeld wanneer mensen worden beoordeeld, uitgesloten of slecht behandeld vanwege hun taalgebruik, hun accent, dialect of verkeerde uitspraak... wanneer iemands accent
belachelijk wordt gemaakt. Iemand wordt misschien niet aangenomen door een bedrijf, niet vanwege een gebrek aan ervaring of kwalificaties, maar vanwege zijn manier van spreken, van zich uiten.
Een kind kan op school gestraft worden omdat hij zijn moedertaal gebruikt, die de leraar niet verstaat. Een ander voorbeeld is het verbod voor kinderen om hun moedertaal te spreken tijdens
pauzes, of zelfs tijdens de pauze op school.
Taalracisme neemt ook de vorm aan van grappen en spot, over een taal, een uitspraak, een accent... Het zijn ook de talen en accenten die we imiteren, maar deze imitaties zijn niet altijd voor een
goed doel... soms zijn het (onnodige) ondertitels op televisie... Het zijn al die kleine zinnetjes, al die kleine woordjes, al die kleine opmerkingen, al die kleine gebaren waarmee we over iemand
praten door te verwijzen naar zijn of haar manier van spreken, naar de taal die hij of zij gebruikt...
Dit taalracisme - dat Philippe Blanchet GLOTTOFOBIE noemt - heeft dus een impact die veel verder gaat dan taal; het heeft een maatschappelijke impact die we ons niet per se kunnen voorstellen.
Mensen voelen zich onder druk gezet. Ze voelen zich gedevalueerd, afgewezen, niet geaccepteerd, ongeliefd. Ze kunnen ertoe leiden dat ze hun moedertaal, hun accent, opgeven om erbij te horen en
een vals gevoel van integratie krijgen.
In sterk eentalige landen is dit taalracisme in alle lagen van de bevolking aanwezig. Het treft ouders die weinig of geen lokale taal spreken wanneer ze hun kinderen naar school sturen, en
indirect beïnvloedt het hun kinderen. De correcte uitspraak van de voornaam van kinderen op school is bijvoorbeeld een teken van respect; ze meer lokaal willen laten spreken is een vorm van
racisme. Philippe Blanchet vertelt het verhaal van een kind genaamd Ahmed (en hij spreekt de h uit) en de leraar die antwoordt dat we in Frankrijk de "h" niet uitspreken en dat hij Amed zal heten
(zonder de h uit te spreken). Dit deed het kind huilen omdat de leraar weigerde zijn identiteit te erkennen en weigerde hem bij zijn echte naam te noemen met de juiste uitspraak. Dit is een vorm
van racisme! Dit is slechts één voorbeeld. Migranten – maar niet alleen zij, ik vertel mijn verhaal later – zijn het doelwit van deze taalkundige aanvallen. Door de Brexit zijn Polen met veel
verschillende namen aangesproken, zoals Pollack of Pollock (lees deze artikel)
Heb je ook de indruk dat samenlevingen ervan uitgaan dat mensen die geen talen spreken hiërarchisch belangrijker worden geacht, dat deze mensen minder goed opgeleid en minder capabel zijn? Hoe
kan een taal een teken zijn van kennis? Van knowhow? Van interpersoonlijke vaardigheden?
Dit beïnvloedt alles. Het creëert sociale barrières en beïnvloedt de toegang tot banen, formeel onderwijs, justitie en medische zorg.
Laat me je vertellen wat mij persoonlijk is overkomen: ik ben getrouwd met een Ier. Ik spreek perfect Engels. Als je mijn werk volgt, weet je dat ik een diploma Engels heb en heb vertaald voor
internationale organisaties en ook toneelstukken. Uiteraard heb ik geen moeite met het begrijpen van de Engelse taal en de verschillende accenten, en mijn woordenschat is behoorlijk uitgebreid.
In Ierland moest ik mijn man meerdere keren meenemen, omdat de dokter of de leraren van onze kinderen zeiden dat ik niet verstond wat ze zeiden. Dat zou ik niet laten gebeuren. Ik zou het niet
accepteren om gekleineerd te worden. Het duurde tot mijn man boos werd voordat ze bereid waren met me te praten. Mensen hadden ook kritiek op mijn accent, ze lachten om de manier waarop ik
bepaalde woorden uitsprak, en toch beheers ik de Engelse taal goed, met de juiste intonaties en accenten. Dus waarom zou je me bekritiseren om mijn Engels?
Ik laat je even nadenken en reflecteren.
Dit taalracisme bestaat echt. Het is overal om je heen. Luister goed en je zult het horen, elke dag!
Laten we het bestrijden.
Vertel me of jij het ook hebt meegemaakt, en zo ja, waar en hoe? Wat heb je eraan gedaan?
om te herlezen:
Accent versus Uitspraak
Ressources
-
Discriminations : combattre la glottophobie de Philippe Blanchet
- article : les ravages du "racisme linguistique"
- article : Motifs de discrimination liés à la langue : ascendance, lieu d'origine, origine ethnique, race
- Y-at'il un racisme linguistique ? de Francis Grossman
Schibboleth -> les langues comme armes de guerre -> video
[EN]
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